L'équipe "made in France"

Rien que des grands crus

Garde-toi du vinaigre de vin doux. Guardati d'aceto di vin dolce.

Que dire de l’équipe de l’Institut ? Elle est certes géniale mais n’est que le reflet des fantastiques professeurs chinois qui l’ont formée. Sans Bai Yongpo, Liu Jing yuan, Hao Wanshan, Li jianzhong, Liu Yangang, Wang Liping, Wu Rongzu, Zhang Tingmo, Deng Guishen,… et tant d’autres à qui nous devons toute notre reconnaissance, sans eux nous ne serions rien.

Tout cela est tellement vrai que pendant 25 ans aucun professeurs français n’a jamais figuré sur le site internet de l’institut, c’est une première… sous la pression… et pour l’information des futurs étudiants… nous avons cédé… aussi nous voilà dans l’ordre alphabétique (des prénoms) parce que nous sommes et resterons à jamais une structure collégiale à l’organisation nette et précise mais sans hiérarchie ni préséance. Et pout ceux qui penseraient que le choix d’étiquettes de vin fait de nous d’invétérés alcooliques, ils trouveront une explication plus “médicale” au bas de cette page.

Merci à tous ceux qui nous ont guidé, nous ne rendrons jamais assez hommage autant à leur savoir qu’à leur immense générosité.

Amélie Delaporte-Digard

Antoine Rude

Damien Carrara

Emmanuelle Seignet

Acupuncture Faciale Esthétique

Massage Tuina 推拿

Materia Medica 中药学

Acupuncture 针灸

Gaëlle Josse

Marie

Marie Dolcet

Matthias Haby

Fondements théoriques – diagnostic 中医基础理论-诊断学

Garde les clefs de la cave 😉

Sémiologie

Materia Medica 中药学, Formulaire 方剂学, Médecine Interne 内科

Maxime Jullian

Pascal Josse

Ségolène Méoule

Sylvain Heudes

Acupuncture 针灸

Shang Han Lun 伤寒论, Jingui yaolüe 金贵要略, Wen bing xue 温病学

Secrétariat

Acupuncture 针灸

Vincent Joyau

Anatomie, Physiologie

Découvrant à l’occasion d’un voyage avec nous les caves du Bordelais, le professeur Bai Yongpo (à qui nous devons beaucoup quant à la création et au développement de l’Institut) s’est intéressé de près à la culture du vin. C’était dans ses premiers voyages en France, au début des années 90.

Lorsqu’il est revenu la fois suivante, il nous dit, radieux, qu’il avait réfléchi à un point qui le tracassait, à savoir : dans quelle mesure la médecine chinoise pourrait être vraiment comprise dans un pays comme la France. En repensant à ce qu’il avait compris de notre culture du vin, il s’était senti rassuré. Il lui était apparu comme évident qu’un peuple qui a développé une telle connaissance des différents paramètres intervenant dans la production de vin aux identités aussi variées que fortes, un peuple qui sait relier saveurs et terroirs, était forcément doté d’avantages – si ce n’est de prédispositions – pour comprendre des pans importants de la culture médicale chinoise.

L’importance du terrain, du climat, des saisons de récolte et des modes de préparation des ingrédients de pharmacopée sont des données plus qu’apparentées à celles qui président à l’élaboration d’un bon vin. “Et pour les hommes, c’est pareil” nous avait-il fait remarquer, toujours aussi emballé. “De la même manière qu’un vin reflète un sol, les hommes différent selon les sols, les ciels, les paysages. Si vous connaissez comment les qi du climat agissent sur le vin, collaborent au résultat final, aux arômes, à la charpente, comment pourriez-vous penser qu’il en fut autrement des hommes ? La médecine chinoise considère pour une bonne part les hommes – et leurs maladies – comme la résultante de paysages et d’influences climatiques. Et c’est cet ensemble que vous serez appelés à considérer. A savoir scruter, à savoir lire. J’ai donc toute confiance dans votre capacité à appréhender les choses de cette façon, avec la même attention subtile. Cette attention faite d’entraînement et “d’affûtage” des sens qui vous permet d’exercer votre sagacité à reconnaître un grand cru à apprécier s’il est à son apogée ou sur le déclin.”